Clinique de la Néphrolithiase

Clinique de Diagnostic, Traitement et Prévention de la Néphrolithiase :  une prise en charge spécialisée et un suivi innovant des calculs urinaires

« Soigner aujourd’hui, prévenir demain. »

Une réponse à un enjeu de santé publique

La néphrolithiase, plus connue sous le nom de lithiase urinaire (formation de calculs ou « pierres » dans les reins, les uretères ou la vessie), touche aujourd’hui plus de 10 % de la population mondiale¹. Sa fréquence est en nette augmentation, en lien avec l’évolution des modes de vie : habitudes alimentaires déséquilibrées, sédentarité, obésité, diabète, troubles métaboliques, mais aussi réchauffement climatique^2-3. Si rien n’est fait, cette pathologie pourrait doubler d’ici 2050, avec des conséquences majeures pour la santé publique.

Souvent révélée par des douleurs aiguës intenses (colique néphrétique), la néphrolithiase ne se résume pas à un épisode isolé³. La simple présence de calculs dans les reins ou les voies urinaires constitue déjà un signal d’alerte, car elle reflète un déséquilibre entre les substances qui favorisent et celles qui empêchent la formation de cristaux dans les urines.

Au-delà de la douleur, la néphrolithiase est désormais reconnue comme un marqueur de risque accru pour d’autres pathologies graves : maladie rénale chronique (MRC)⁴, maladies cardiovasculaires (comme l’athérosclérose)⁵ ou encore troubles de la minéralisation osseuse⁶.

Face à ces enjeux, les recommandations internationales⁷ convergent vers une approche précoce, globale et pluridisciplinaire, intégrant la prévention, le dépistage⁸ et le suivi personnalisé.  Cette stratégie vise à mieux prendre en charge les patients à risque et à freiner la progression de cette maladie silencieuse, mais aux répercussions lourdes⁹.

Une maladie souvent silencieuse… mais révélatrice

Les calculs urinaires se forment lorsque certains minéraux présents dans l’urine (comme le calcium, les oxalates, l’acide urique ou la cystine) se cristallisent puis s’agglomèrent. Ce phénomène est favorisé par un ensemble de facteurs de risque bien identifiés :

• Déshydratation, qui augmente la concentration des urines
• Alimentation déséquilibrée, trop riche en sel, protéines animales ou oxalates, ou au contraire trop pauvre en calcium
• Prédispositions génétiques ou maladies héréditaires rares
• Infections urinaires, anomalies anatomiques ou prise de certains médicaments
• Mode de vie sédentaire.
• Etc.

Dans de nombreux cas, la néphrolithiase se manifeste de façon soudaine par des douleurs très intenses (coliques néphrétiques), parfois accompagnées de sang dans les urines, de nausées ou de fièvre. Mais elle peut aussi évoluer de manière silencieuse, sans symptôme évident. Ainsi, la découverte d’un premier calcul peut n’être que la partie émergée de l’iceberg, révélant un déséquilibre métabolique plus profond, souvent ignoré.

Cette réalité souligne l’importance d’un dépistage précoce, d’un suivi personnalisé et d’une prévention active, comme le propose aujourd’hui la Clinique de la Néphrolithiase.

Références